Contrôle technique, de plus en plus sévère
Le bilan 2008 du contrôle technique, réalisé par l’Organisme technique central (OTC), montre une relative stabilité de l’état du parc des véhicules en circulation. Pour autant, à partir du 15 avril 2009, de nouvelles mesures vont venir renforcer les contrôles sur les véhicules endommagés.
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Un taux de contre-visites en augmentation
Un contrôle renforcé pour les véhicules endommagés
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Un taux de contre-visites en augmentation
Depuis le 1er janvier 2008, le contrôle technique des véhicules s’est durci, le nombre de points de contrôle passant à 398 au total, dont 165 soumis à contre visite. Pas moins de 19,98 millions de contrôles ont été effectués en 2008, dont 16,77 millions de visites initiales, et 3,21 millions de contre-visites, dans les 5 263 centres de contrôle agréés. Des chiffres éloquents qui révèlent une sensible augmentation du taux de contre-visites sur l’année 2008. Ce dernier passe en effet, pour les véhicules particuliers, de 20,2% en 2007 à 21,9% en 2008. Les principales causes engendrant une contre-visite restent principalement un défaut de liaison au sol (9,26% des cas de non-conformité), un problème d’éclairage ou de signalisation (8,84% des cas), et une anomalie de freinage dans 7,71% des cas…. À noter, un « sans-faute » a été enregistré pour 15,3% des voitures contrôlées seulement, contre 16,7% en 2007.
Un contrôle renforcé pour les véhicules endommagés
Pour agir sur la sécurité routière, le gouvernement a par ailleurs annoncé de nouvelles mesures qui prendront effet le 15 avril 2009. À partir de cette date, la procédure VGA (véhicules gravement accidentés) sera remplacée par la procédure VE (véhicules endommagés), qui concernera l’ensemble des véhicules immatriculés, les deux-roues compris. Cette procédure pourra être déclenchée par les forces de l’ordre sur présomption de non-conformité d’un véhicule, lors d’un contrôle ou à la suite d’un sinistre. Le propriétaire devra alors se rendre à la Préfecture et y laisser sa carte grise en consigne, un expert devant se prononcer sur la dangerosité du véhicule, déterminée selon 21 critères. Si l’un de ces derniers est défaillant, le propriétaire devra alors réaliser les réparations pour pouvoir remettre son véhicule en circulation.